Un Noël responsable

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Un Noël responsable

Je me suis demandé comment faire des choix responsables à tous les niveaux pour Noël (où pour une autre fête) sans faire disparaître la magie. Chacun à sa propre vision d’un Noël magique. Pour certains, ça se passe à la messe de minuit, lors des chants magnifiques (ça me fait pleurer chaque fois). Pour d’autres, ce sont les repas copieux, les bons vins, les soirées passées sous le sapin près du foyer. C’est agréable de rendre cette fête, ou plutôt la période des fêtes, romantique.

Pour ma part, la magie de Noël se vit lorsqu’un arbre embaume la maison décorée de lumières et d’objets accumulés au fils des ans. La magie se vit aussi par la musique que je mets sans cesse durant la période des fêtes. Chaque soir devient pour moi un moment magique avec mon fils.

Le reste de l’année, ma maison est simplement décorée de cadres et de fleurs, mais à Noël, je laisse cette célébration m’envahir complètement.

Lorsque vous venez chez moi durant le mois de décembre, vous verrez que ma famille est en production chaque soir. Récolte de branches pour le centre de table et les pots de fleurs, production de sablés, de chocolats, de cartes, calendrier de l’avent, décorations, pâtés, granolas maison, paniers bien remplis à offrir à tous les membres de la famille…

Emballer chaque cadeau de façon unique, c’est magique pour moi. Lorsque je mets de l’effort et de l’amour dans un présent ou lorsque celui-ci est bien réfléchi, je suis très heureuse de voir l’autre personne le déballer. Je me trompe parfois et je n’ai pas toujours le temps de trouver la perle rare, mais lorsque j’ai l’impression d’ouvrir mon portefeuille juste pour me débarrasser d’une tâche, je ne suis jamais très heureuse, donc je ne le fais plus depuis quelques années.

Le plus difficile est souvent la préparation, le temps… Bonne chance si vous voulez acheter le cadeau parfait à tout le monde! Depuis plusieurs années (et je remercie Lucie et Colin), j’offre des paniers-surprises. Vous connaissez tous ma passion pour la cuisine, alors j’en profite pour partager avec ceux que j’aime des cadeaux gourmands que j’ai préparés. Ça tombe bien parce que mon chum partage aussi ma passion. Dans mes paniers, il y a toujours une magnifique carte faite par mon fils. Puis il y a de petits à côté, ceux qui sont directement liés à la personne, ceux qui sont réfléchis. Je me laisse le choix d’en mettre ou pas (je n’achète pas simplement pour acheter).

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Mais tout ça, est-ce responsable?

À mon humble avis, oui. Mais est-ce que c’est assez? Probablement pas.

Cette année comme pour les années à venir, compte tenu de ma collaboration avec Équiterre et mon souci de l’environnement, j’ai décidé d’en faire un peu plus. J’espère que cela vous donnera des idées.

Pour accompagner mes cadeaux gourmands :

  1. Si j’ai quelque chose à acheter pour gâter, par exemple, ma maman ou mes belles-sœurs, j’achèterai local. Ce qui signifie que j’irai à la Souk, au Salon des métiers d’arts, chez un potier de Montréal, chez un joaillier de Montréal, etc.
  2. Offrir un service à chacun et l’ajouter sous forme de coupon dans les cartes de Noël d’Oscar (garder des enfants, des chiens ou des chats, aider quelqu’un à déménager, peinturer, rentrer une corde de bois, pelleter lors des vacances, s’occuper des plantes ou rendre d’autres services du genre).
  3. Si je n’ai rien trouvé de local et que je veux tout de même offrir quelque chose, je vais me tourner vers le virtuel (livre électronique, musique achetée sur le site d’Archambault ou d’un autre magasin virtuel).
  4. Encourager le milieu culturel en achetant des billets de spectacle, de théâtre ou de musée.

Pour les décorations :

  1. Créer des décorations compostables faites de mes mains ou faire le tour des greniers et des granges des gens qui m’entourent afin de trouver de vieux objets qui pourraient m’aider à faire une décoration magique (vieux skis de fond de bois, raquettes en peau de mon grand oncle, etc.).
  2. Ne pas acheter du neuf (me débrouiller avec ce que j’ai). Je possède déjà des décorations et des lumières inutilisées. L’idée est de ne pas les laisser dans le grenier à mon tour ou les jeter pour montrer à tous que j’ai fait un virage 100 % responsable.

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Pour la nourriture :

  1. Je fais un effort toute l’année pour manger un maximum d’aliments locaux. Et cela ne change pas durant le temps des fêtes. Je prépare tout de A à Z, en tout temps (bouillon, céréales, gâteaux, vinaigrette, lunch, etc.). Je composte également les aliments que je peux.
  2. Les festins sont formidables, mais si le quart de la nourriture se retrouve à la poubelle à la fin de la réception, on perd pas mal l’idée d’être responsable. Faites-en moins si vous le pouvez ou assurez-vous que tout le monde apporte un plat vide de la maison pour rapporter les restes.

Festin indien végétarien

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Aimez-vous la cuisine indienne?

Curry, dal, poulet au beurre, grillades tandoori, garam masala, pain naan sorti du four, pakoras, samoussas (samossas), badji, etc.

La variété est infinie. La caractéristique principale de la cuisine indienne est sans aucun doute la diversité des épices utilisées.

« Les épices sont l’épine dorsale de la cuisine indienne » − Raghavan Iyer, auteur du livre 660 Curries

J’ajouterais qu’elle est l’une des plus riches cuisines végétariennes. Une autre caractéristique assez unique est l’utilisation des noix pour épaissir les sauces (curry ou cari).

Ce mois-ci, je vous propose de découvrir l’Inde à travers ses plats en cuisinant à la maison des recettes indiennes faciles qui m’ont séduite au fil des années.

Quelques petites notions de base avant de commencer à cuisiner :

Le traitement des épices :

  • Les épices sont rôties, moulues, pilonnées, puis mélangées afin de créer des parfums complexes et uniques.

Cela nécessite un peu plus de travail, mais lorsque vous maîtriserez bien les techniques et les mélanges d’épices, le monde de la cuisine ethnique s’ouvrira à vous et vous surprendra!

  • Ces épices sont très souvent mélangées à de l’eau, et parfois à du lait de coco, du babeurre, de la pâte de cajou ou d’autres noix, pour faire mijoter des légumes, des légumineuses, du poisson ou de la viande.
  • Il y a des currys secs et des currys humides… et des milliards de possibilités.

Où trouver les ingrédients nécessaires ?

La plus part des ingrédients se trouvent dans les marchés près de chez vous. Pour les gens du Québec qui aimerait se procurer des épices de qualités, je recommande le site internet Épices de cru (c’est génial pour commander tout ce dont vous avez besoin comme épices. Épices de cru est aussi dans plusieurs épiceries fines et à également pignon sur rue au marché Jean-Talon (olives et épices).  Un ami m’a aussi recommandé  le Spice Station dans le village Monkland.  À Montréal, deux adresses où trouver des produits spécialisés indiens : Kiruba, 7244 rue St-Hubert et Épicerie Dhillon Brother 775 rue Jean-Talon O (n’hésitez pas à proposer d’autres endroits dans les commentaires (c’est toujours appréciez de tous).

Aujourd’hui, je vous propose un curry humide (curry à la courge, aux lentilles et aux pois chiches) et un curry sec (aloo pea ou aloo matar). Je trouve que c’est un bon mélange à faire lorsqu’on prévoit apprêter plusieurs plats, et ça varie les textures.

Pour l’entrée, je vous fais découvrir les pakoras. MIAMMMMM! Qui n’aime pas les aliments frits accompagnés de sauces aigres-douces? Mon fils de 4 ans en raffole, et même mon amie qui ne mange pas de légumes.

Je vous donne différentes techniques pour préparer un pain naan aussi bon que celui que vous retrouvez au resto (il pourrait même être meilleur, dépendamment, bien sûr, du restaurant indien près de chez vous et, surtout, du délai de livraison).

Je vous explique aussi la base d’un bon riz aux épices, de façon à ce qu’il se gorge de la délicieuse sauce du curry à la courge.

Je ne raffole habituellement pas des desserts indiens. La plupart du temps, je les trouve trop sucrés, trop aigres ou trop floraux… mais ça reste très personnel. Par contre, les ladoo coco-lime ont quelque chose de familier et je les trouve délicieux. Il s’agit de petites boules fondantes à la crème et à la noix de coco. C’est absolument addictif!

Alors, bon voyage à tous! J’espère que vous ferez de belles découvertes.

pakoras a la courge pain naan


 

Festin indien végétarien

Au menu :

Entrée

Pakoras à la courge et à l’oignon rouge (avec du chutney de tamarin et du yogourt à la menthe)

Plat principal

Curry à la courge, aux lentilles et aux pois chiches

Aloo matar (aloo pea) (cari de pommes de terre et de petits pois)

Pain naan maison

Riz aux épices

Dessert

Ladoo coco-lime (boules à la noix de coco et la lime)

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Voyage en Argentine

Cordilière des Andes

Argentine… côté bouffe

J’ai eu le privilège de visiter l’Argentine pendant deux semaines vers la fin de septembre. On m’avait avertie que j’allais en manger de la viande… eh bien, personne ne s’était trompé! Je suis une carnivore assumée, alors pas de problème! Si la viande est centrale en Argentine, il y a aussi plein d’autres petites découvertes culinaires à faire, comme le vin, l’huile d’olive et, bien sûr, le dulche de leche.

Ceux qui, par hasard, hésiteraient à choisir ce pays comme prochaine destination, cessez cet égarement et courez vite acheter votre billet d’avion!

Vins et huiles d’olive sur fond de montages

Mendoza

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La première des deux régions vinicoles que j’ai visitées en Argentine était Mendoza. La ville elle-même n’a pas vraiment d’attraits particuliers, mais sa campagne environnante est un petit paradis du vin. La région est réputée pour son Malbec, un vin tannique et coloré dont les vignes ont été introduites en Argentine en 1868. Pour le découvrir, notre chauffeur/guide, Javier Caruso, nous a emmenés dans la Vallée de Uco située à environ 45 minutes de Mendoza, au pied des Andes. Au programme, trois bodegas hors des circuits touristiques (Pulenta Estate, Atamisque et Andeluna) pour un lunch-dégustation. Les trois lieux étaient à couper le souffle, avec comme toile de fond les vignes, les monts enneigés et, bien sûr, d’excellents vins.

Pulenta Estate est une petite entreprise familiale établie dans un bâtiment à l’architecture minimaliste et qui produit des vins de grande qualité en quantité limitée. En fait, la famille Pulenta est à l’origine du Trapiche, probablement le vin argentin le plus connu et répandu. Après avoir vendu l’entreprise, une partie de la famille s’est investie dans Pulenta Estate, un retour aux sources dit-elle. On a préféré et acheté le Gran Cabernet Franc de Pulenta (maintenant offert à la SAQ), un vin audacieux aux arômes de piments verts, qui nous donnait envie d’un bon steak… même à 10 h du matin.

La seconde visite, au vignoble Atamisque, était la plus intéressante. Atamisque, le nom d’un bosquet de cette région aride de l’Argentine, appartient à M. John du Monceau, PDG du groupe Accord (les hôtels). Celui-ci a récemment été envoûté par la région et y a donc élu domicile. Non seulement les lieux sont magnifiques, notamment en raison des murs de pierre qui se fondent dans le paysage, mais c’est aussi à ce vignoble qu’on a pu apprécier le meilleur Malbec. Le Catalpa Malbec aux arômes de framboise nous a complètement séduits. Il provient de vignes de première qualité ayant au moins 80 ans et cultivées en altitude. La visite elle-même était aussi très intéressante puisqu’on a eu la chance de déguster du vin provenant directement du baril et de le comparer à celui vieilli quelques mois de plus.

Finalement, on a fait un long arrêt à Andeluna pour participer à un lunch-dégustation. Vues imprenables et haute gastronomie étaient au rendez-vous, mais je mentirais si je vous disais que j’ai retenu quoi que ce soit sur le vin (6 verres). À ce point, ma tête était ailleurs, disons… Je me rappelle cependant avoir grandement apprécié leur vin de dessert, qui me rappelait le muscat, sans être aussi sucré.

 

Maipù

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La deuxième journée a été consacrée à Maipù, située à environ 25 minutes de Mendoza. Cette fois, on a loué des vélos au fameux M. Hugo pour se promener dans la campagne. On croyait être assez vaillants pour poursuivre les dégustations de vins, mais après deux verres de rosé à la table de la Bodega Mevi, on s’est vite rendu compte qu’on tomberait au combat. On s’est donc rabattus sur l’une des nombreuses maisons d’huiles d’olive (Santa Augusta) pour faire une dégustation très sympathique. Les Argentins raffolent d’huiles d’olive et les oliviers font partie intégrante du paysage. Je n’aurais jamais cru qu’il pouvait y avoir autant de différence entre les huiles, qu’il s’agisse de la texture, du goût ou de la couleur. On a choisi d’acheter une huile presque crémeuse, qui s’apparente à du beurre en bouche. Peut-être que Nana Marmelade en fera une délicieuse recette de gâteau à l’huile d’olive?

Avec toutes ces excursions, on a peu profité de Mendoza, mais on a quand même eu un coup de cœur pour le restaurant Anna Bistrot. Le lieu est tout à fait charmant, avec un menu exquis qui vacille entre la cuisine française et argentine. On a particulièrement apprécié l’assiette de charcuteries fumées, le steak tendre à souhait et les pâtes fraîches.

 

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La région de Cafayate, située dans le Nord-Ouest argentin, est connue pour ses Torrontes, un cépage presque exclusivement cultivé en Argentine. On y arrive après avoir emprunté la route époustouflante qui la sépare de la ville de Salta, plus au nord. On ne s’y attendait pas, mais il a fallu conduire pendant deux heures dans des canyons d’un rouge magnifique sous un ciel bleu éclatant. Ici, on retrouve moins de vignobles qu’à Mendoza, et il s’agit souvent de petites entreprises familiales qui distribuent peu leurs produits en dehors de l’Argentine, voire de la région.

Affamés à notre arrivée dans la petite ville de Cafayate, on s’est précipités à la Bodega Nanni où on a pu s’attabler dans la petite cour intérieure pour manger et boire un merveilleux Torrontes fruité, mais sec, très différent du Etchart qu’on connaît bien à Montréal.

Après une petite siesta, on a fait deux autres dégustations. La première était au Vasija Secreta, où on a été très déçus. Rien n’y valait le détour. On a donc terminé notre journée à la Bodega El Estanco, une immense propriété qui comprend un magnifique hôtel de style espagnol. C’est là qu’on retrouve la gamme Don David, aussi offerte à la SAQ. On a apprécié leur Torrontes, mais c’est leur Syrah qui nous a charmés le plus.

La viande

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Comment parler de l’Argentine sans parler de viande? De ce côté-là, c’est toute une expérience, personne ne s’en sort… et croyez-moi, je ne m’en suis pas plainte.

À l’origine, les bœufs ont été importés en Argentine par les Européens, qui ont vu dans les terres luxuriantes de la Pampa un paradis pour l’élevage, avec ses prés verdoyants et peu de prédateurs. Aujourd’hui, l’élevage traditionnel et les gauchos (sorte de cowboy argentin) sont moins courants, mais le bœuf, lui, demeure l’un des meilleurs et constitue une fierté pour le peuple.

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On trouve des steaks dans pratiquement tous les restaurants, mais c’est dans les parillas (steak house) qu’on s’en donne à cœur joie. Au début, le tout peut être troublant puisqu’on retrouve souvent plus de 10 coupes de steak sur le menu. Quoi choisir? Le bife de chorizo, une surlonge épaisse et juteuse? Le bife de lomo, une longe de bœuf tendre à souhait? Les tira de asado, des côtes levées minces et croustillantes? Chaque fois, le choix était difficile.

 

Notre steak house favori a été le Parilla La Vitrina, à Puerto Iguazu. La viande était cuite sur un asado (barbecue) extérieur et servie à la plancha. Le tout était accompagné de légumes grillés et de frites paysannes (ail, oignons, coriandre et gros sel). Nous avons opté pour le bife de chorizo pour son goût exquis, et des côtes levées, la spécialité de la maison, le tout pour un prix dérisoire. Si vous aimez votre viande saignante comme moi, n’oubliez pas de le préciser, car les Argentins la mangent bien cuite!

À Buenos Aires, les parillas ne manquent pas, mais attendez-vous à des prix plus élevés qu’en province. Parmi les recommandations, nous avons choisi le restaurant Don Julio. La viande y était exceptionnelle et le vin aussi, mais vous mangerez entouré d’Américains, de Québécois (oui, oui) et de Français. On repassera pour l’immersion!

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Et il n’y pas que les steaks! Un autre coup de cœur a été les empanadas. Une pâte remplie de viande (hachée ou coupée au couteau), de piments et de petits morceaux de fromage. Un délice! Selon les régions, ils sont cuits au four ou frits. Les empanadas frits tendent à conserver davantage le jus de la viande, mais à mon avis, ceux cuits au four sont les meilleurs parce qu’ils sont moins gras et qu’ils permettent de savourer davantage la viande. Les Argentins les commandent en entrée, pour l’apéro ou comme collation, généralement par douzaine. Pour notre part, et malgré les regards d’incompréhension, nous nous en sommes tenus à trois ou quatre par jour.

Alors, vous l’achetez ce billet d’avion?

LES PROPOSITIONS DE NANA :

Recette pour vous inspirez : Steak argentin et chimichurri

Restaurant argentin montréalais à essayer : Lavanderia

Les fromages d’ici, Nana Marmelade et la Popoteuse

Les producteurs de lait du Québec (les fromages d’ici) donnent la parole à 14 foodies d’ici pour nous partager leur amour du fromage! On y retrouve 8 vidéos avec On déjeune, La popoteuse et Nana Marmelade, La petite casserole, Stéphane Gadbois, The 26th look,La folle fourchette, Cath Cuisine, Julie Nutritionniste gourmande. Belle découverte!

On a eu du plaisir ! Beaucoup de plaisir.

Un merci tout particulier à l’équipe de tournage et la réalisatrice Catherine Therrien.

*Pour la FAMEUSE RECETTE DE POUTINE NANA MARMELADE VOIR ICI

Visionnez les capsules ici ! *Oscar, mon fils et son ami Victor, sont prêt pour le CINÉMA.

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Trempettes d’hiver

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Trempettes d’hiver

Est-ce que je vous ai dit que vous avez été des milliers à visiter mon site Web lors de ma dernière publication sur les potages, et ce, en seulement quelques jours? En plus, quelques centaines de personnes se sont inscrites à mon infolettre (je m’y mets dès demain). Merci pour votre grand intérêt! Ça fait chaud au cœur en ce mois de février si froid.

D’ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais février, qui est pourtant un mois assez court, m’apparaît très long! Il est difficile de manger frais durant cette période glaciale. J’ai donc décidé de faire fit du -20 degrés et de cuisiner des légumes frais et, bien sûr, de vous faire part de mes recettes.

Au menu : trois trempettes et leurs accompagnements

 

Skordaliá de céleri-rave

Une trempette grecque à base de pommes de terre et de céleri-rave servie avec des quartiers de betteraves.

Trempette tiède aux champignons (Duxelles)

Un classique de Georges, aromatisé au thym et servi avec quelques tranches de pain baguette.

Humus à la courge

Un humus (trempette aux pois chiches) à la purée de courge (poivrée, butternut ou autre) et aux piments de Cayenne servi avec des carottes d’hiver.

 

**Oscar a adoré l’humus et la Skordaliá. Bonne nouvelle! Par contre, malgré nos efforts, les champignons ne passent toujours pas. Je ne peux pas le blâmer, car je les détestais aussi quand j’étais petite.

 

Bon appétit!

Mes 6 meilleures recettes de potages et leurs garnitures

Je tiens d’abord à vous souhaiter une bonne année 2015, remplie d’aventures et d’accomplissements.

Avez-vous passé de belles vacances? Quels plats ont-ils connu du succès dans le temps des fêtes?

Moi, j’ai fait des boulettes suédoises au magret de canard, et c’était absolument délicieux et réconfortant. Je vous promets de vous donner la recette sous peu, mais comme mes photos n’étaient vraiment pas très inspirantes lors de mon premier essai, je dois refaire le plat… et mon foie a besoin d’une petite pause.

Le mois de janvier est froid et souvent déprimant. Pour plusieurs, c’est le retour au gym, les cures détox, les bonnes résolutions… la liste est longue. Moi-même, j’aime reprendre des habitudes saines après les excès des fêtes.

Mon truc pour faire le vide et me sentir mieux : un potage par jour à l’heure du lunch ou du souper. Il ne s’agit pas d’une diète; je ne vous suggère pas de manger que des potages, mais simplement de savourer des saveurs un peu plus neutres, légères et saines.

Pour vous inspirer un peu, et parce que j’avais envie de m’amuser, je vous propose six recettes de potages faits de légumes à 100 %, accompagnés de six délicieuses garnitures. Ces potages sont naturels et ne contiennent pas d’herbes ni d’épices. Je voulais qu’on goûte vraiment les légumes.

J’ai fait les six potages la même journée. Ça m’a pris deux heures, et je les ai tous séparés dans deux contenants (j‘en ai mis un au frigo et un au congélateur). J’ai ensuite préparé toutes les garnitures marinées, et je les ai conservées au frigo, dans de petits contenants en verre. Ainsi, je n’ai eu qu’à réchauffer le potage et à ajouter les garnitures quand j’ai voulu les déguster (les enfants ont adoré, surtout le potage au brocoli et celui à la courge).

Ce magnifique bol viens de chez CeramikB, mon coup de coeur de la Souk @ SAT  2014.

recettes de potages et garnitures


Six potages faits de légumes à 100 % et six garnitures

  1. Potage de courge poivrée et ses garnitures (échalotes vinaigrées, rayon de miel et noix de pin d’Espagne)
  2. Potage de cresson et ses garnitures (pistaches grillées et zeste de citron)
  3. Potage aux carottes et ses garnitures (noisettes grillées et zeste d’orange)
  4. Potage au chou-fleur et ses garnitures (chou-fleur mariné et amandes effilées grillées)
  5. Potage aux poireaux et pommes de terre et ses garnitures (grilled cheese et poire aux épices)
  6. Potage de brocoli et ses garnitures (croûtons au Garam Massala, fleurets de brocoli grillés, et raisins secs marinés)

Petites astuces de Daniel :

Nous ne pouvons pas déterminer la quantité de sel nécessaire pour les potages puisque tout dépend de votre bouillon. Mais comment savoir s’il y a assez de sel? Le sel aide à supprimer l’amertume et réveille les arômes. Chacun à sa propre tolérance et c’est important de la respecter, mais si vous sentez qu’il manque de quelque chose pour rehausser votre potage, prenez une petite portion à part, salez-la et goûtez-la. Si le goût du légume est meilleur, vous avez votre réponse (ajoutez un peu de sel dans votre chaudron).

Parfois, lorsqu’on garde un potage au réfrigérateur, celui-ci épaissi et peut avoir la texture d’une purée de bébé. Pour lui redonner une texture plus lisse, vous n’avez qu’à ajouter un peu d’eau ou de bouillon avant de le réchauffer.

Bon début d’année 2015!

 

Calendrier de l’avent 2014

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Voilà, c’est encore le tourbillon des fêtes qui commence. Pour bien commencer la saison, je me suis lancée à nouveau dans un projet de calendrier de l’avent pour mes nièces, question de poursuivre la tradition. Je n’en suis pas à ma première expérience, vous vous rappelez mon tout premier calendrier de l’avent ?

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Cette fois je voulais faire quelque chose avec des matériaux que j’avais sous la main et comme le précédent calendrier, demeurer dans les couleurs classiques des fêtes.

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Ciseaux, papiers de construction, colle, un cintre, de la corde, des étampes, des poinçons et des enveloppes (mon seul achat fait chez Micheals), et j’étais prête à commencer !

J’ai choisi 2 couleurs de sac afin de rendre le tout joyeux et attirant pour l’œil. Les sacs bruns sont décorés avec des étampes et des petites retailles de poinçons en étoiles qu’on peut trouver chez (Omer deSerre ou Micheals).

Je ne voulais pas surcharger l’ensemble, alors je me suis contentée de 3 figurines évoquant l’hiver et Noël et j’ai pris soin de les placer à différents niveaux.

Comme il y avait beaucoup de décorations sur les enveloppes, je ne voulais pas les encombrer de chiffres de 1 à 24. J’ai plutôt décidé d’imprimer un calendrier pour les 24 jours avant Noël, et l’apposer au-dessus de mon cintre (j’ai utilisé de la colle chaude), les filles pourront barrer les jours au fur et à mesure qu’elles choisiront un sac.

Un projet tout simple que les enfants vont adorer … surtout pour les petites friandises et autres trésors cachés dans les sacs.

Joyeuses Fêtes à vous tous !

Gwengard

calendrier de l'avent 2014

Voir le calendrier de l’avent 2013 en cliquant ici

La muscade par Ethné de Vienne

Le métier de chasseurs d’épices, celui de marchands plus encore, nous amène souvent à devoir décrire, défendre et, dans certains cas, expliquer comment utiliser une épice ou une autre. La question de la muscade en est une qui revient souvent : est-il préférable d’utiliser la noix entière, fraîchement râpée, ou encore la muscade préalablement moulue? Une question qui, je l’avoue, m’étonne encore chaque fois.

C’est peut-être parce que, ayant grandi dans une île des Caraïbes où les épices sont à l’honneur, le choix (dans ma tête du moins!) n’existe tout simplement pas. Ça me rappelle d’ailleurs la soirée où j’ai préparé, pour la première fois, mon fameux rhum punch pour des amis. J’avais demandé, en toute innocence, si quelqu’un avait de la muscade, ce à quoi on avait répondu par l’affirmative. Je m’étais donc lancée dans la préparation du cocktail qui, j’en étais sure, me promettait une belle carrière de serveuse de drinks (c’était les années 70, après tout).

Tous les ingrédients étaient réunis sur la table et, prévoyant le tout dernier moment où il faudrait ajouter la muscade, j’avais demandé la noix en question et une râpe. À ma grande surprise, on m’apporta un contenant de verre, pourvu d’un couvercle en plastique perforé, plein d’une poudre brunâtre. L’incrédulité se lisait sans doute sur mon visage, et mon amie s’est empressée de me dire que je n’avais qu’à ouvrir le pot et à sentir, pour en avoir le cœur net. Curieuse de savoir ce qui pouvait constituer cette poudre mystérieuse, j’ai porté le petit pot à mon nez, à plusieurs reprises, essayant tant bien que mal de reconnaître cette odeur de fond de tiroir légèrement camphrée.

On m’assura alors qu’il s’agissait bel et bien de muscade, «déjà moulue, merci beaucoup!» J’ai accusé le coup, avant d’invoquer l’autorité de mes origines antillaises en termes de muscade. J’étais, après tout, la mieux placée pour expliquer à tous ces nord-américains non seulement ce que devait goûter et sentir la muscade, mais aussi l’allure que cette épice devait avoir. Et je ne vous parle même pas du macis, qui vient de la même plante!

 

Muscade

La noix de muscade a été introduite aux Antilles, après avoir fait un long voyage depuis les îles Banda, dans l’archipel des Moluques, en Indonésie. Son utilisation s’est, au fil du temps, étendue à travers la planète : du haggis écossais à la farce des tortellinis italiens, en passant par l’emblématique tarte à la citrouille américaine, sans oublier certains garam masalas indiens qui, sans elle, n’auraient pas le parfum riche qu’on leur connaît.

Dois-je poursuivre mon plaidoyer en faveur de l’utilisation de la muscade fraîchement râpée – celle-là même qui a donné à Grenade le surnom bien mérité de «l’île aux épices»? J’ai beau être au Québec depuis plus de trente ans, j’ai beau avoir appris à mettre de l’eau dans mon rhum (!), j’ai toujours du mal à comprendre que les épices puissent être moulues longtemps d’avance et mal conservées, si pratiques ces poudres soient-elles.

Suis-je véritablement la bonne personne pour expliquer que n’importe quelle épices, si généreusement pré-moulue pour nous, sans égard à la façon dont elles sont emballées, sans information sur le moment ou la méthode de mouture, peuvent faire l’objet de nombreuses suspicions?

Notre mantra, puisque c’est celui que je partage avec la famille des Épices de cru®, en ce qui concerne les épices et leur utilisation, est le même depuis des années. Pour bénéficier des vertus des épices issues des meilleurs terroirs, celles-ci doivent être sélectionnées avec grand soin, achetées avec un souci d’équité et le plus grand respect envers celui qui les cueille ou les cultive. Elles doivent également être emballées convenablement, avec conscience écologique, et moulues à la toute dernière minute. Si, pour une raison ou une autre, vous achetez des épices moulues, assurez-vous de leur origine, de l’intégrité de ceux qui les ont préparées et surtout, de leur composition.

Je suis peut-être une bonne avocate pour la muscade entière, et pour les autres épices par extension, finalement. Je crois fermement que nous pouvons tous profiter des bienfaits des épices entières, issues de commerce responsable, tant au niveau gastronomique qu’en terme de santé. Il ne reste qu’un seul effort à faire, celui de moudre ses épices, et alors seulement vient la juste récompense : un verre de rhum punch parfumé de muscade fraîchement râpée.

Ethné de Vienne
Épices de cru
www.épicesdecru.com

 Recettes avec la muscade :

Soufflé à la courge et à l’estragon
Poulet soudanais de Georges
Risotto aux noisettes, sauge et Taleggio
Beignes à la ricotta et aux épices
Ravioli à la courge, sauge et ricotta
Tarte rustique valdôtaine

Une escapade de filles

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J’ai la chance d’avoir de bonnes amies qui partagent mon amour de l’esthétisme, de la fête et du plaisir de manger. Chaque été, nous organisons un week-end pour nous retrouver et nous ressourcer loin de la ville et de notre quotidien. Le menu est très simple : bouffe, alcool, vernis à ongles, maillots, bouquins et revues. Depuis le début de ce blogue, les cobayes les plus fidèles sont, bien sûr, nos amies. Quel travail ardu ont-elles! J’ai alors décidé de vous les présenter, elles et leurs inspirations du moment.

Au menu :

Apéro avec Anika et Geneviève : pitas grecs maison sur le BBQ et trempette à l’avocat Souper avec Kim : loup de mer méditerranéen nappé de sauce vierge et accompagné de légumes grillés, le tout sur le BBQ

Pitas grecs maison sur le BBQ d’Anika

Ingrédients :

1 1/8 tasse d’eau tiède
1 1/2 c. à thé de sucre blanc
1 1/2 c. à thé de levure sèche active
3 tasses de farine tout usage
1 c. à soupe d’huile d’olive, et plus encore pour le revêtement du bol
1 c. à thé de gros sel

Préparation :

Dans un bol, verser l’eau tiède. Verser ensuite la levure active et le sucre, puis laisser reposer pendant 10 minutes. Ajouter la farine, le sel et l’huile d’olive. Pétrir environ 10 minutes, puis former une boule uniforme. Enduire un bol d’huile d’olive et y placer la boule de pâte. Couvrir le tout à l’aide d’une serviette tiède et humide. Placer le bol dans un endroit chaud afin que la boule double de taille (environ 1 heure). Une fois levée, retirer la pâte et mettre le BBQ en marche à haute température ou préchauffer le four à 500 °F. Sur une surface légèrement farinée, rouler la pâte en un rondin de 12 pouces. Ensuite, diviser cette pâte en 10 morceaux égaux. À la main, écraser ces morceaux un à la fois en forme de pita d’environ 10 pouces de diamètre. Enduire les pitas d’huile d’olive et les déposer sur la grille du bas du BBQ. Les cuire environ 2 minutes de chaque côté, puis les laisser reposer sur la grille du haut pendant que vous terminez la préparation. Couvrir d’une serviette avant de les servir.

Pita-Verser la levure et le sucre dans l'eau chaude-web

PITA-verser le liquide dans un grand bol-web

Pita-mélanger-web

Pita-pétrir-web

Pita-Pétrir 2-web

Pita-faire une boule-web

Pita-BBQ-web

Pita-BBQ 2-web

Trempette au yogourt grec et à l’avocat de Geneviève (la recette vient de Josée Distasio)

Ingrédients :

2 avocats mûrs, en cubes
1/4 tasse d’oignons verts, hachés finement
2 c. à soupe de jus de lime ou de citron
1 c. à soupe de vinaigre de riz
1/4 tasse de yogourt grec 2 %
1/2 tasse de coriandre, hachée Tabasco
Sel et poivre

Préparation :

Mélanger le tout au robot culinaire ou à la fourchette. Laisser reposer quelques instants, puis déguster!

Trempette-ingrédients-web

Trempette-avocat-web

Trempette-ajout du piquant-web

Trempette-ajout du citron-web

Trempette- saler et poivrer-web

Trempette- saler et poivrer final-web

Trempette-Ajout des herbes-web

Loup de mer méditerranéen nappé de sauce vierge de Kim

Trois astuces pour savoir qu’un poisson est frais

  1. Les yeux doivent être clairs, vifs et brillants
  2. Le corps doit être assez raide (le poisson doit se tenir à l’horizontale) et ne doit pas présenter de taches ni de lésions, puis la peau doit être recouverte d’un fin mucus transparent.
  3. Une légère odeur de mer et d’algues doit émaner du poisson (en aucun cas nauséabonde)

Pour 4 personnes

Poisson

Ingrédients :

2 loups de mer frais (Kim recommande la Poissonnerie de la mer aux Montréalais)
Huile
1 fenouil
1 oignon rouge
2 c. à soupe d’épices à marinade grossièrement moulues au mortier (graines de coriandre, graines de moutarde, poivre noir, piment de la Jamaïque (allspice), gros sel, gingembre séché grossièrement moulu, graines d’aneth, graines de cardamome, flocons de piment du Chili rouge séché et broyé)
Sauce vierge

Préparation :

Bien laver le poisson à l’eau du robinet (l’intérieur et l’extérieur), puis le sécher à l’aide de papier absorbant. Ciseler finement en angle la peau du poisson de chaque côté. Couper grossièrement le fenouil et l’oignon, et farcir l’intérieur du poisson. Huiler l’intérieur et l’extérieur du poisson, puis le saupoudrer d’épices à marinade. Cuire le tout sur le BBQ selon les recommandations de votre poissonnier. Le temps de cuisson variera selon le poids du poisson. Vous ne voulez pas un poisson trop cuit, et vous souhaitez une cuisson jusqu’au centre.

Sauce vierge

Ingrédients :

5 olives vertes, hachées finement
1 c. à thé de câpres, hachés finement
Le zeste d’un petit citron confit (environ une c. à soupe), haché finement (utiliser le zeste d’un citron si vous n’avez pas de citron confit)
1 petite tomate, épépinée et coupée en petits dés (pas de tomate cerise ni de tomate raisin)
¼ tasse d’huile d’olive Le jus d’un citron
1 fleur d’ail, hachée finement (facultatif)
Estragon et ciboulette, hachés finement
1 oignon vert, coupé en petits dés
Sel et poivre du moulin

Préparation :

Mélanger le tout et réserver. Disposer sur le poisson au moment du service. Pour un service familial, simplement mettre sur la table et les gens se serviront. Servir, par exemple, avec une salade, des épis de maïs et des légumes grillés. Poisson-Kim -web

Poisson-assaisonnement pickeling-web

Poisson-Concasser les épices-web

Poisson-entailles-web

Poisson-entailles légères de la peau-web

Poisson-Assaisonner les poissons 3-web

Poissons- Assaisonner avant de farcir final-web

Poisson-Assaisonner les poissons-web

Poisson-Farcir les poissons-web

Poisson-Huiler-web

Poisson-Froter-web

Poisson-Sauce vierge final-web

Légumes Grillés-web

Légumes Grillés-prep 4-web

Légumes grillés-prep 2-web

Légumes Grillés- prep 3-web
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Bon appétit!